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Le nouveau bâtiment dont la construction s’est achevée au cours du printemps a apporté une véritable respiration à notre école… et ses maintenant 350 élèves ! Il a permis l’ouverture de nouvelles classes et facilite le travail des professeurs grâce à une sensible diminution du niveau ambiant de décibels…Mais il faut faire preuve de beaucoup de créativité pour lutter contre la chaleur qui continue à monter ; nous avons dû percer quelques fenêtres supplémentaires dans les classes et les professeurs emmènent parfois les élèves chercher un peu d’air à l’extérieur des salles de classe.
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L’inconfort a été accru cette année par des travaux d’élargissement et de macadamisation de la route devant l’école qui nous ont submergés de poussières et privés d’une large bande de terrain. L’aspect esthétique d’un axe dont l’utilité échappe à tous se révèle pour le moins discutable : demeures voisines largement amputées de leurs jardins, arbres arrachés, enclos des bovins fortement réduits, clôtures de bois remplacées par des grillages disharmonieux … La double peine à laquelle sont condamnés les riverains est en outre sévère, puisque chacun doit payer pour l’évacuation des eaux devant sa propriété, à des coûts qui contraignent certains à emprunter, d’autres à se priver. Mais nos "petits" adorent le transport collectif que nous avons mis en place pour faciliter l'accès à l'école.
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L’enthousiasme à l’école n’a pas faibli ! Les élèves sont d’une part de plus en plus nombreux, d’autre part de plus en plus motivés. Les professeurs ne sont pas en reste pour faire preuve d’imagination et de créativité et l’équipe pédagogique tout entière se montre de plus en plus soudée. Loin de se contenter d’un rythme de croisière, elle franchit chaque année un nouveau palier et chacun semble avoir trouvé sa place dans la dynamique mise en place.
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Nous avions prévu un voyage d’étude pour les élèves adolescents du Share Group à Angkor, rêve de tous les cambodgiens, mais à notre grande surprise ils ont choisi de se confronter aux démons qui ont secoué l’histoire de leur pays dans les années 70. Direction Phnom Penh ! Les visites du Palais Royal et du musée national ont apporté une distraction indispensable après un moment très éprouvant dans le S21, centre de tortures des Khmers rouges et de joyeux repas ont succédé à des sessions d’échange lourdes d’émotions et de questions.
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Au fil des années, l’engouement suscité chez les élèves par la présence de volontaires français ne baisse aucunement. Leurs interventions ne font jamais doublon avec le programme assuré par les professeurs réguliers, mais permettent de travailler avec eux sur des techniques peu développées dans la pédagogie cambodgienne ( prise de parole, exposés, culture générale, questions d’actualité, …) ou d’échanger avec les élèves sur des sujets plus personnels.
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Les cours d'art plastique continuent, danse traditionnelle, dessin, ateliers manuels...
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